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ÉTATS-UNIS - HAMILTON, SECOND PILOTE LE PLUS COURONNÉ DE L'HISTOIRE

Lewis Hamilton a remporté aux États-Unis sa sixième couronne mondiale, sa cinquième avec l'écurie Mercedes. Il est arrivé 2e au Grand Prix d'Austin remporté par le Finlandais Valtteri Bottas.


Ce week-end, sur le circuit des Amériques à Austin, trois pilotes célébraient leur 100e participation à un Grand Prix de Formule 1 : Kevin Magnussen, qui a fait le 12e meilleur temps avec sa Haas en qualifications ; Carlos Sainz, classé 7e et très régulier ; Max Verstappen, 3e chrono devant Charles Leclerc 4e, et Lewis Hamilton, seulement 5e.


L’Anglais sur Mercedes a concédé avoir réalisé une de ses pires séances de la saison. Mais ne l’oublions pas, il peut devenir sextuple champion du monde, seulement en atteignant une 8e place, qu’importe le résultat de son coéquipier Valtteri Bottas. C’est pourtant le Finlandais qui a signé la pole position au Texas, sa 5e de la saison, seulement un centième devant Sebastian Vettel, en forme.



La Ferrari de Vettel se cabre


En forme, S. Vettel, seulement en qualifs. Car au départ, dimanche, la Ferrari de l’Allemand a perdu beaucoup en performance, et en places, dégringolant à la 7e position. Quelle en est la cause ? On ne le sait pas encore. Incident aussi au premier virage entre la McLaren de Carlos Sainz et la Red Bull d’Alexander Albon, avec un contact gomme contre gomme. Le Thaïlandais est le premier à rentrer au box. Meilleur départ à noter de l’Alfa Romeo de Kimi Räikkönen, vainqueur inouï en 2018, qui passe de la 17e à la 11e place.


Au 8e tour, le team Ferrari a la réponse aux difficultés de son quadruple champion du monde : un bris de suspension que pressentait déjà l’Allemand, qui a contrôlé son bolide véritablement cabré, avant de le garer dans l’herbe. La cause ? Probablement les nombreuses bosses qui sont apparues sur l’asphalte du Circuit des Amériques et qui auraient abîmé la voiture. A moins que ça ne soit un vibreur… Quoi qu’il en soit, c’est l’abandon, alors que Charles Leclerc conserve lui sa 4e place.




Durant les essais et les qualifs, des chronos ont été annulés car les pilotes ont dépassé les limites de la piste. Les règles ont été rappelées avant dimanche, mais les commissaires ont encore dû en annuler aujourd’hui. A. Albon, alors 15e au 13e tour, fait lui le tour le plus propre, et le plus rapide, synonyme de point du meilleur tour. Au même moment, son coéquipier M. Verstappen est le premier des leaders à changer ses gommes, suivi une boucle plus tard par V. Bottas. L. Hamilton hérite alors des commandes du Grand Prix et prend bientôt un tour à la Williams de Robert Kubica, qui abandonnera un peu plus tard.


Les Mercedes maîtrisent leur sujet


Encore un peu de malchance pour Ferrari : un arrêt de 7.7 secondes pour C. Leclerc ! Que s’est-il passé ? Un pistolet arrière-gauche qui a eu du mal à serrer la roue, et du temps perdu pour le Monégasque, qui se retrouve 6e, mais tous les pilotes n’ont pas encore effectué leur premier arrêt. C'est au tour du leader, L. Hamilton, de rentrer au box au 24e tour, avec un arrêt de 2.4 secondes.


Après les leaders, on retrouve à la mi-course les Renault et les McLaren en bataille. D. Ricciardo est en 5e position, Lando Norris 6e, C. Sainz 7e et Nico Hülkenberg 8e, avant de s'arrêter. Le Français Pierre Gasly et A. Albon, qui ont échangé leurs écuries en cours de saison, complètent le top 10, avec K. Räikkönen.



A l'attaque au 29e tour, les Racing Point dépassent toutes les deux la Toro Rosso de Daniil Kvyat, mais Lance Stroll effectue immédiatement son deuxième arrêt. Des gommes rouges, donc tendres, pour aller jusqu'au bout du Grand Prix. Celles qui iront aussi comme très souvent au bout de la course, ce sont les Mercedes : V. Bottas, qui a retrouvé sa place de leader, est 7 secondes devant M. Verstappen, le Néerlandais pris en sandwich, avec L. Hamilton derrière lui.


Valtteri vainqueur, Lewis champion x 6




Avec une stratégie à un arrêt, L. Hamilton a tout naturellement doublé M. Verstappen, la Red Bull sur une stratégie à deux stops. C'est donc une fin de course qui dessine peu à peu un doublé des Flèches d'argent, ce qui n'était clairement pas gagné au départ. Et comme l'Anglais était l'un des seuls à opter pour ce schéma, il se retrouve en tête du Grand Prix des Etats-Unis au 36e tour.


Mais il doit encore faire tenir ses gommes jusqu'au bout, et demande même à ses ingénieurs si d'autres pilotes les ont fait tenir autant. Au 51e tour, il se loupe un peu dans un virage et V. Bottas souhaite en profiter grâce au DRS et à un différentiel de vitesse énorme. Le Finlandais se fait tasser par son coéquipier, à la limite. 2e tentative un tour plus tard, et c'est la bonne. V. Bottas reprend la tête.


M. Verstappen veut revenir sur L. Hamilton, mais c'était sans compter la rupture de freins dans l'avant-dernier tour de la Haas de Kevin Magnussen, qui abandonne dans les bacs à graviers, et qui provoque un double drapeau jaune, synonyme d'interdiction de dépassement.



Valtteri Bottas remporte le Grand Prix des Etats-Unis et Lewis Hamilton, 2e, devient une sixième fois champion du monde de Formule 1, une performance qu'il est le second à réaliser après Michael Schumacher. M. Verstappen prend la 3e marche du podium, et C. Leclerc, 4e, finit à près d'une minute de V. Bottas, mais récolte le point du meilleur tour.


Le championnat était fait depuis un moment. Mercedes et L. Hamilton sont sur le toit du monde. Ferrari est sûre de terminer deuxième au classement constructeurs. Il n'y a plus qu'à déterminer les places d'honneur de cette saison 2019, aux Grands Prix du Brésil dans deux semaines, et à Abou Dabi le 1er décembre.



CLASSEMENT COURSES : Bottas (Mercedes) - Hamilton (Mercedes) - Verstappen (Red Bull) - Leclerc (Ferrari) - Albon (Red Bull) - Ricciardo (Renault) - Norris (McLaren) - Sainz (McLaren) - Hülkenberg (Renault) - Pérez (Racing Point)


CLASSEMENT PILOTES : Hamilton (381) - Bottas (314) - Verstappen (249)

CLASSEMENT CONSTRUCTEURS : Mercedes (695) - Ferrari (479) - Red Bull (366)


BONUS : Barge-boards supprimés, aileron arrière simplifié, un air plus propre pour le poursuivant, budget plafonné à 157 millions d’euros par an, ou encore une monoplace plus lourde, mais au style plus agressif : voilà certaines des nouvelles règles de la Formule 1 pour 2021. Une nouvelle ère pour accentuer les dépassements ?


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