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ESPAGNE – HAMILTON VAINQUEUR ET LEADER (INSIDE CANAL+)

Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix d’Espagne pour la troisième fois consécutive, devant son coéquipier Valtteri Bottas et la Red Bull de Max Verstappen. Une course vécue par F1Talk depuis la régie de Canal+.


Valtteri Bottas, Lewis Hamilton et Dieter Zetsche, patron de Daimler en partance,

sur le podium pour sa dernière avec Mercedes.

Sur les réseaux, on raconte que, depuis qu’il laisse pousser sa barbe, Valtteri Bottas est devenu l’homme du moment. Il a assuré sur le circuit catalan une troisième pole de rang, la neuvième de sa carrière. Mieux, il était six dixièmes devant l’autre Mercedes de Lewis Hamilton. Les Ferrari se sont classées elles 3e et 5e, Max Verstappen s’intercalant entre les deux. Pierre Gasly a pris lui la 6e position sur la grille.


Plus loin, plusieurs pilotes ont été pénalisés : Daniel Ricciardo, qui avait atteint la Q3, rétrogradé à la 13e place pour son accrochage à Bakou, George Russell à la 19e place pour un changement de boîte de vitesses. Nico Hülkenberg, qui était sorti en qualifications, partait de la voie des stands.


Le diffuseur Canal+ nous a ouvert ses portes pour le dimanche après-midi dans le cadre d’un projet d’études. C’était alors l’occasion aussi de découvrir pour F1Talk la couverture d'une course depuis la régie. En relation permanente avec les journalistes et l’équipe technique sur place, son personnel gère la diffusion de A à Z. Croisons les résumés de la course et de l’activité à Canal+.


De nombreux écrans pour voir le signal de la F1, les caméras Canal+, et d'autres sources vidéo. @F1Talk


En régie comme en piste, l’effervescence avant le départ


14h18. Ils sont une dizaine dans cette salle sombre mais bardée d’écrans. Le rédacteur en chef Thomas Sénécal, le réalisateur, le chef d’édition, le mixeur, et d’autres acteurs de l’ombre observent ce qu’ils reçoivent des caméras en direct de Barcelone. Valentin gère lui les synthés, comprenez les incrustations de texte ou d’images à l’écran, comme le nom des pilotes interviewés. Ils préparent tous la prise d’antenne, avant le départ de la course.


14h42. Canal+ est en direct depuis une dizaine de minutes. Margot Laffite et Loïc Duval sont sur la grille et la remontent au gré d’interviews et d’explications techniques. En régie, les extraits des qualifications sont diffusés et tous suivent un conducteur rondement préparé. Mais, le direct est une contrainte, et minute par minute, tous les éléments changent. C’est à 15h05 que Julien Fébreau et Franck Montagny prennent le relais pour commenter l’épreuve. Et le départ est donné.


Le début du conducteur du Grand Prix d'Espagne diffusé par Canal+, avec la parade, un plateau,

et un reportage lancé depuis la régie, avec leurs différentes sources. @F1Talk


Hamilton prend la tête et Canal guette


15h12. Les 20 monoplaces démarrent et L. Hamilton dépasse V. Bottas dans le premier virage. S. Vettel a voulu attaquer mais il a failli lui-même se faire surprendre par son coéquipier Charles Leclerc. Avec son Alfa Romeo, Kimi Räikkönen roule dans les graviers et se retrouve à la 20e place.




En régie, on reçoit le « World international feed » (WIF) réalisé par la FOM (Formula One Management), sans le logo de la F1 pour en extraire les moments-clés de la course. L’équipe commence déjà à construire le contenu du débriefing pour l'après-Grand Prix.


15h25. Sur les écrans, tout le monde guette la remontée de C. Leclerc sur S. Vettel. Une consigne d’équipe semble avoir été donnée puisque le Monégasque dépasse sans lutter l’Allemand au 12e tour, et prend la 4e place. Les Mercedes restent devant et semblent se diriger vers un cinquième doublé de suite.


Au 16e tour, le quintuple champion du monde prend un tour à Antonio Giovinazzi. On le voit notamment sur le « tracking » mis à disposition par la FOM, qui affiche en temps réel où se trouvent les pilotes sur la piste. Les premiers arrêts au stand sont réalisés, avec pas mal à l'arrière-gauche des deux Ferrari. Les Red Bull couvrent évidemment la stratégie. M. Verstappen est alors 3e, Pierre Gasly 6e. Le Français ressort 9e. Julien Fébreau en profite pour demander la « note du Grand Prix », donnée par les téléspectateurs et les internautes sur Twitter.


Crash et voiture de sécurité, du contenu pour le débrief


16h04. Sur le tracking, on voit très clairement que tous les pilotes sont séparés de plusieurs secondes. Rien de bon à se mettre sous la dent pour le débriefing pense déjà Thomas Sénécal. Le seul dépassement est celui de S. Vettel sur C. Leclerc qui lui a tout simplement redonné la position. Le WIF ne se concentre pas du tout sur le milieu de classement. Enfin, jusqu’au 46e tour.


Alors que V. Bottas entre au box une deuxième fois, les monoplaces de Lance Stroll et Lando Norris se touchent au premier virage et abandonnent toutes les deux dans les graviers. La McLaren de L. Norris en ramène plein sur la trajectoire, ce qui oblige la voiture de sécurité à entrer en piste. On voit que les mécanos de Toro Rosso ont complètement raté l’arrêt au garage de leurs deux pilotes, ayant inversé leurs sets de pneus…



16h39. La course a été relancée au 53e tour, mais les positions changent très peu. Romain Grosjean doit se surprendre lui-même a bataillé avec son coéquipier sur l’autre Haas, Kevin Magnussen. Les deux monoplaces se touchent même et, à plusieurs reprises, le Français doit couper la trajectoire.


Canal en profite pour préparer de nombreux éléments afin d’illustrer les interviews et analyses d’après-course. On prépare également les « liners », ces bandeaux donnant des titres aux différentes séquences du débrief. « Gasly engrange », « Ferrari hors du podium », « Invincibles Mercedes ». C’est bel et bien le cas en fin de course.


Lewis Hamilton reprend la tête du championnat, et merci Canal !


16h50. « Carton de fin envoyé ! » La course est terminée, la radio du vainqueur a été entendue et traduite par Julien Fébreau. Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix d’Espagne pour la troisième fois consécutive, et s’offre le point du meilleur tour. V. Bottas termine deuxième, M. Verstappen 3e, pour son deuxième podium de la saison, et élu pilote du jour. La note du Grand Prix est de 12,2, une note moyenne.


Pendant ce temps, le débriefing de Margot Laffite a commencé, avec les consignes de Thomas Sénécal en régie. « Ça tombe ! », crie-t-il. En effet, les deux interviewers Laurent Dupin et Jules Deremble s’occupent d’interroger les pilotes, les patrons d’écurie, ainsi que les stars venues sur cette course. On a pu voir Neymar ou encore Tony Yoka. Toutes ces séquences sont envoyées en instantané à Canal qui les enregistrent, même si certaines interviews sont réalisées en direct. « On a Leclerc, Grosjean, Abiteboul, … »


Thomas Sénécal et son équipe revoient - sur les deux écrans de gauche -

le crash entre Lando Norris et Lance Stroll. @F1Talk


17h46. Les interviews se sont enchaînées à vitesse grand V. Quelques petites erreurs techniques ont eu lieu mais elles ont toutes été rattrapées sans problème. La rapidité en est la cause. Dans deux semaines, le Grand Prix de Monaco est la prochaine étape du championnat indique à l’antenne Margot Laffite. Toute l’équipe sur place dit « au revoir » et Canal+ rend l’antenne avec un générique de fin fait d’images au ralenti du Grand Prix.


Le rendez-vous F1 est terminé, après trois heures intensives. Canal+ diffusera tous les Grands Prix de la saison, et ceux de 2020, c’est garanti. Quid du futur de la Formule 1 à la télévision française ? Réponse, peut-être, dans quelques temps, sur le numérique.


CLASSEMENT COURSE : L. Hamilton (Mercedes) – V. Bottas (Mercedes) – M. Verstappen (Red Bull) – S. Vettel (Ferrari) – C. Leclerc (Ferrari) – P. Gasly (Red Bull) – K. Magnussen (Haas) – C. Sainz (McLaren) – D. Kvyat (Toro Rosso) – R. Grosjean (Haas)


CLASSEMENT PILOTES : L. Hamilton (112) – V. Bottas (105) – M. Verstappen (66)


CLASSEMENT CONSTRUCTEURS : Mercedes (217) – Ferrari (121) – Red Bull (87)


BONUS : Simplement un grand merci à Thomas Sénécal et Lou van Noort pour leur accueil au sein de la régie Canal+.


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