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Australie - Bon départ pour Ferrari

Le championnat n'avait plus été mené par une non-Mercedes depuis 2014. Sebastian Vettel a hissé son cheval cabré en première position de la manche d'ouverture du championnat 2017 de Formule 1. Les Mercedes complètent le podium. Retour sur un Grand Prix ensoleillé, assez animé, avec ces bolides surdimensionnés.


Les qualifications donnent le ton de la saison?


A en voir les résultats, Melbourne et le tracé de l'Albert Park donnent une impression de déjà vu. L. Hamilton y décroche, assez aisément, sa 62e pole, se rapprochant du record de 68 établi par Michael Schumacher. Derrière lui, S. Vettel a pris la seconde place, pour quelques centièmes devant Bottas, remplaçant du retraité Nico Rosberg. K. Räikkönen et M. Verstappen complètent le top 5.


R. Grosjean marque une fois de plus le coup avec sa Haas, après sa performance de l'année passée. Il avait terminé le GP en 2016 à la 6e place, alors qu'il était parti 19e. 6e est la meilleure qualification pour l'écurie américaine. En 7e position, on retrouve l'ex-retraité F. Massa et sa Williams. Son jeune coéquipier, le Canadien Lance Stroll, part du fond de la grille. Les Toro Rosso de C. Sainz et D. Kvyat sont 8e et 9e. S. Pérez, au volant de la Force India rose, ferme la marche.


D. Ricciardo, le natif du pays, a commis une erreur en Q3. Il devait prendre la 10e place, mais a été pénalisé pour changement de boîte. Il démarre de la voie des stands. A noter qu'Antonio Giovinazzi, pilote de réserve chez Ferrari, fait ses débuts en Formule 1. Il a remplacé P. Wehrlein, pas encore totalement remis d'un accident à la Race of Champions de janvier. L'Italien parvient à prendre le 16e place.


Du départ, au premier arrêt décisif


Après 2 tours de formation, les bolides se sont élancés sur la piste pour 57 tours. Des bolides, dont les ailerons et les pneus ont été élargis, dont le poids maximal et la quantité d'essence ont été augmentés. Ils sont également munis de nouveaux éléments aérodynamiques, comme des ailes de requin très visibles. La vitesse a permis un envol sans accrochage. C'est seulement quelques virages plus tard que la Haas de K. Magnussen a rencontré la Sauber de M. Ericsson. Pas d'abandon, les deux peuvent repartir.


Pendant que D. Ricciardo sort seulement sa Red Bull alors que deux tours ont déjà été bouclés, S. Vettel tente de réduire l'écart en profitant du DRS. Cependant, la technique ne fonctionne pas. L'Anglais met près de deux secondes en quinze tours entre eux deux. Derrière, c'est au tour 14 que R. Grosjean renonce, rentrant au box avec une voiture qui fume. Il était 7e. F. Alonso, qualifié 12e, remonte alors à la dixième place.


Tiers de la course. Les pilotes passent tour à tour au box pour changer leurs pneumatiques. Un arrêt en 3.3 pour L. Hamilton. Cela ne sera pourtant pas suffisant. S. Vettel enchaîne les bons chronos, L. Hamilton restant un peu bloqué derrière M. Verstappen. L'undercut est réussi pour la Ferrari au 24e tour. S. Vettel prend la première place de cette course après son unique arrêt. Même N. Rosberg ne s'y attendait pas ...




Quand s'arrêteront les abandons?


On le sait, la première course de la saison peut être difficile pour les pilotes. Ils sont à nouveau confrontés au rythme soutenu d'une course, où la moyenne de vitesse est supérieure à 200 km/h. Cette année, les monoplaces, plus rapides dans les virages, nécessitent une condition physique particulière. Ce n'est pourtant pas cela qui a mis dehors la Renault de J. Palmer et la Sauber de M. Ericsson. Les deux pilotes étaient en difficultés, et sont revenus au box respectivement au tour 17 et 24.


Peu de dépassements sur cette course. On peut noter celui de S. Pérez sur la Toro Rosso de C. Sainz pour le gain de la 8e place au 20e tour. La roue arrière-gauche du Mexicain a touché très légèrement l'aileron avant de la monoplace bleu gris. D. Ricciardo, qui, jusque-là, n'avait pas encore fait l'objet de l'attention des caméras, abandonne d'un coup au tour 30. La déception pouvait se lire sur son visage, alors que M. Verstappen parvenait à maintenir le rythme à la cinquième place qu'il a toujours tenu durant l'épreuve.


Le dernier tiers de la course est marqué par la réduction de l'écart entre L. Hamilton et V. Bottas, le Finlandais qui semblait un peu plus performant que son coéquipier. Au 43e tour, la Williams de Lance Stroll part à la faute. Le Canadien est obligé de renoncer. 8 tours plus tard, c'est K. Magnussen qui abandonne, et ce, au même endroit que M. Ericsson, avec qui il avait eu une touchette en début de Grand Prix.


Enfin, un joli dépassement comme il est rare d'en noter. Au 51e passage, la McLaren orange de F. Alonso se fait doubler par la Force India du Français E. Ocon, et par la Renault de N. Hülkenberg (VIDEO). Cette manoeuvre permet alors au Français d'apporter 1 point supplémentaire aux 6 de la 7e place de S. Pérez. Le double champion du monde F. Alonso ramène finalement sa McLaren au box, sans un point. Son coéquipier S. Vandoorne, qui fêtait son anniversaire ce jour, termine 13e, à la dernière place.


Qu'attendre de la suite?


1h24 de course pour voir une Ferrari franchir la ligne d'arrivée en premier? Cela valait vraiment le coup, on ne s'y attendait pas. Derrière S. Vettel, on retrouve L. Hamilton, V. Bottas, K. Räikkönen, M. Verstappen, F. Massa, S. Pérez, C. Sainz, D. Kvyat, et E. Ocon. Bonne performance pour l'Italien A. Giovinazzi, qui termine son premier GP à la 12e place. N. Hülkenberg est à la porte des points avec sa Renault.


Il semble, au regard de cette course, que chaque écurie a les capacités pour marquer des points. Les écarts de performance semblent moindres, même s'ils existent toujours entre une Mercedes et une Sauber. Néanmoins, les choses peuvent changer, après deux ans, voire trois, d'une ultra-domination des Flèches d'argent. L'hymne italien chanté et scandé par le staff Ferrari, cela fait du bien (même s'il reste toujours un bout d'hymne allemand pour le pilote ...).


Quoi qu'il en soit, on a hâte de retrouver les pilotes dans deux semaines, au Grand Prix de Chine, dès 8h00, heure française, histoire de voir si la réussite des Rouges peut se poursuivre ailleurs, et qui c'est, avec le plus vieux pilote du plateau: K. Räikkönen.


TOP: S. Vettel

FLOP: D. Ricciardo

HISTOIRE: En 2016, F. Alonso nous a fait une belle frayeur à Melbourne (VIDEO).

BONUS: Le résumé du GP en VO (VIDEO)


Crédit photo: fr.motorosport.com





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