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A Sepang, un outsider qui gagne, un champion qui tangue

Red Bull remporte son 2e Grand Prix de la saison en Malaisie, grâce à la première place de Ricciardo, et aux déboires de Mercedes. Coup double, puisque son coéquipier Verstappen est second: un doublé assez inattendu. Retour sur une course à rebondissements.


Côté qualifications, les spectateurs commencent à avoir l'habitude. Des performances toujours remarquées des Flèches d'argent, Hamilton devant Rosberg. Suivent les Red Bull, les Ferrari, les Force India, Button et Massa. Alonso, qui a apporté des modifications sur sa McLaren, est contraint de prendre le départ depuis le dernier rang.


Tour de formation, et Massa rencontre des difficultés: il doit démarrer de la pit-lane.

Départ, et grabuge au premier virage. Vettel et sa Ferrari souhaitent s'immiscer en trouvant une légère ouverture à la droite de Verstappen: son entreprise l'oblige à toucher, d'abord Rosberg qui se retrouve en tête-à-queue, et Verstappen, qui se plaint du pilotage de l'Allemand. Vettel abandonne. Magnussen a également fait les frais d'une touchette avec Kvyat.


La virtual safety car est déployée, certains entrent dans les stands pour quelques réparations et changements de pneus, à l'exemple de Massa, et le classement est désordonné. Devant, Hamilton est poursuivi par les Red Bull, Pérez est 4e, Button 6e et Ocon 10e. Rosberg est bon dernier et doit remonter la hiérarchie durant 50 tours.


Le Grand Prix redémarre au 5e tour, et Massa subit une crevaison: 3e passage au stand pour lui. Il finira hors du top 10. Grosjean sort quelques tours plus tard, suite à un problème de freins. Il est le deuxième à abandonner.


Nouvelle fin de VSC, et Alonso fait peu à peu son apparition dans le top 10. La McLaren est de plus en plus performante. Button dépasse, lui, Palmer pour le gain de la 10e place. L'autre Renault, celle de Magnussen, renonce au tour 18.


Devant, à la mi-course, le classement est stable, les arrêts au stand remettent les pilotes dans le bon ordre - si on peut dire. Le seul Français restant, E. Ocon, écope de 5 secondes de pénalité pour ne pas avoir respecté la vitesse limite dans les stands. Rosberg remonte à hauteur de Räikkönen. Il entreprend une attaque osée au 38e passage, sur la gauche de la Ferrari: ils se touchent, mais l'Allemand acquiert la 4e place (VIDEO).


Coup de tonnerre à 15 boucles de l'arrivée: le moteur de la Mercedes d'Hamilton, qui menait tranquillement ce Grand Prix, lâche et s'enflamme (VIDEO). L'Anglais est contraint de se retirer, voyant passer les 2 Red Bull. Le pilote est dépité, et voit ses chances de prendre la tête du championnat s'éloigner. Par ailleurs, Mercedes pouvait prétendre acquérir le titre de champion des constructeurs dès ce week-end. Il va falloir encore attendre.


La VSC fait sa dernière apparition, le temps de dégager la monoplace d'Hamilton et la Haas de Gutiérrez, qui a littéralement perdu une roue. Les commissaires de course inflige à Rosberg 10 secondes de pénalité sur son temps de course pour son dépassement risqué: cela ne l'inquiétera pas, grâce à la perte de cadence de son adversaire Räikkönen. Rosberg atteint dès lors le podium.


La course se termine et Daniel Ricciardo exulte: il n'avait pas gagné depuis 2014. Verstappen, qui le congratule, le suit, ainsi que Rosberg, qui arrive 12 secondes avant Räikkönen. Alonso marque le coup avec sa 7e place, entre les deux Force India. Button est 9e à l'occasion de son 300e GP. Palmer marque un point pour Renault.


Nous retrouverons les pilotes dès le week-end prochain pour une autre épreuve asiatique. La 17e course se déroulera au Japon sur le circuit de Suzuka.


MOMENT FORT: Hamilton et sa Mercedes OUT


TOP/FLOP: Alonso/Hamilton


HISTOIRE: En 2009, sous un temps exécrable, typique de la Malaisie, Button remporte sur sa Brawn GP la course, depuis sa position sur la grille (VIDEO).


Crédits photo: fr.motorsport.com




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