A Paris, la Formule E et Di Grassi ont ravi
- Thomas V.-D.
- 17 mai 2016
- 2 min de lecture
La Formule E, discipline 100% électrique dans laquelle les monoplaces s'affrontent à coup de boost, dans les centres urbains tels que Londres et Miami, est une nouveauté pour la France. Le circuit de Magny-Cours a accueilli une dernière fois le Grand Prix de France en 2008, dont le vainqueur fut Massa sur une Ferrari.
Le tout nouveau sport, dont la première édition a commencé en 2014, attire peu à peu ses fans et se donne une image différente de celle du monde de la Formule 1 : l'ensemble des ePrix relient réseaux sociaux, ambiance DJ, et pilotes en interaction avec les spectateurs.
Avec 9 étapes – après l'annulation du ePrix de Moscou la semaine dernière – les 18 pilotes, dont une femme, essayent d'engranger des points, avec à la clé du poleman, et du pilote qui effectue le meilleur tour, des unités supplémentaires. Les courses durent, en moyenne, 52 minutes.
Nelson Piquet Jr est devenu le premier champion de Formule E l'année dernière. Il avait couru en Formule 1 au sein de l'écurie Renault aux côtés de F. Alonso en 2008 et 2009. Pour cette saison, il se situe 15e, avec de très mauvaises performances (4 points à Putrajaya en Malaisie).
Les pilotes atteignent les 220 km/h, 80 décibels avec leurs monoplaces – l'équivalent d'une sonnerie de téléphone portable disent certains – et effectuent un arrêt obligatoire afin de changer de véhicule. Les ingénieurs étudient la possibilité pour que, dans quelques années, les monoplaces durent la totalité d'un ePrix.
Le Fanboost permet aux pilotes d'obtenir une réserve d'énergie qu'ils peuvent utiliser quand ils le souhaitent pendant la course. Les fans votent sur les réseaux et sur le site officiel de la Formule E. Le plus généralement, 3 pilotes en bénéficient, et plus logiquement les outsiders ou les nationaux des ePrix.
Paris a accueilli le samedi 23 avril son tout premier ePrix, autour des Invalides. Voici une vidéo qui résume notre journée autour de la piste, dans le eVillage, et la victoire de Lucas Di Grassi pour l'écurie ABT Schaeffler Audi Sport, qui lui conforte sa première place au championnat pilotes.