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En Chine, Rosberg culmine, Hamilton piétine

La 13e édition du Grand Prix de Chine à Shanghai a offert une belle course, avec un podium très coloré. En effet, voir, au départ, les deux Mercedes séparées par 20 pilotes, c'est assez inédit. A la fin, c'est Nico qui rafle la mise.


Le samedi, les qualifications, (dont le nouveau système a été abandonné) ont coûté gros à certains. Hamilton s'octroie la dernière place. En plus d'une pénalité de 5 places qui planait sur lui, une défaillance du MGU-H, un moteur qui fabrique de l'énergie électrique l'a contraint a rentré au bout de trois tours. Son coéquipier Rosberg prend alors, et, presque logiquement, la pole, suivi par la Red Bull de Ricciardo, et les Ferrari. La Force India de Hülkenberg a eu un problème d'écrou mal fixé et a été pénalisé de 5 places, partant 13e, suivi par la Haas de Grosjean, en 14e position.


Le dimanche, le ton est donné dès le départ (Revivez les premières minutes!). Ricciardo prend étonnamment la tête, Hamilton est touché par Nasr en évitant Räikkönen qui est lui-même touché par Vettel ... un départ très mouvementé ! Kvyat débarque alors 3e, suivi par Pérez, Hülkenberg et Sainz. Grosjean est en contact également avec une Sauber: sa Haas ne brillera pas tout au long du grand prix, arrivée à une triste 19e place.


Au 3e tour, déception pour Ricciardo: il est victime d'une crevaison, et est donc contraint de rendre la première place à Rosberg. Le classement s'établit alors ainsi sous drapeau jaune et voiture de sécurité à cause des débris sur la piste: Rosberg, Kvyat, Pérez, Hülkenberg, Sainz, Vettel. Certains en profitent pour rentrer dans les stands, et non les plus petites écuries, ce qui explique un Alonso, un Wehrlein, ou encore un Gutierrez présents dans le top 10 au tour 8.


La cinquantaine de tours restante sera le fruit de beaux duels et dépassements, qui réagence l'ensemble des positions que l'on a l'habitude de voir. Kvyat, Pérez, et Hamilton remontent dans la hiérarchie: l'Anglais et sa Mercedes sont déjà 10e au tiers de la course. Les Williams, 5e et 10 en qualif, sont alors 3e et 4e, avec des chances de marquer de gros points: 9 points sont ajoutés au score de l'écurie, avec 6e place de Massa, et une décevante 10e place de Bottas. Hülkenberg écope, lui, d'une pénalité pour avoir ralenti dans les stands: pénalité de 5 secondes pour l'Allemand qui ne brillera pas non plus: il termine, malgré le meilleur temps au tour, 15e.


Räikkönen et Hamilton parviennent à se maintenir dans le top 10 à partir du tour 30, puis les seconds arrêts au box ont lieu. Aucune défaillance contraint un pilote à abandonner durant la course: cela n'était plus arrivé depuis le Grand Prix d'Europe en 2011. Petit exploit à noter au 43e tour: Ricciardo se paye Hamilton et prend sa 5e place, du joli de la part de l'Australien. Son coéquipier, D. Kvyat, assure son Grand Prix remarquablement et grimpe même sur le podium, à deux semaines du GP de Russie ... Belle promotion !


La fin de course est animée par le travail d'Hamilton pour dépasser Massa: il prend du retard, et c'est finalement la Ferrari de celui qu'on surnomme Iceman qui en profite. Vettel et son camarade termineront respectivement 2e et 5e, fixant les Rouges au rang de ''2e écurie'' du plateau, derrière les performances de Mercedes. Les Toro Rosso, elles, grapillent les quelques points de la 8e et 9e place, profitant des toutes dernières opportunités de dépassement sur Bottas.


Résultats de la course: Rosberg, devant Vettel et Kvyat, suivis par Ricciardo, Räikkönen, Massa, Hamilton 7e (parti 22e), Verstappen, Sainz, Bottas. Le contrat est rempli en quelque sorte pour les 5 écuries de tête. Renault, Sauber, Manor, Force India, McLaren et Haas se sont totalement éclipsées, mais ont cependant tenté de se battre entre elles, en vain: le spectacle était devant.


Rosberg réalise un sans-faute, 3 courses remportées, complétées par 3 victoires en fin 2015. Serait-ce LA saison de l'Allemand? En 1982, son père, Keke Rosberg, avait remporté le championnat en ne s'illustrant seulement sur le GP de Suisse. Un pilote régulier a ses chances pour le titre. Pour le moment, son fils l'est. Ceci est à confirmer dans deux semaines, au Grand Prix de Sotchi, en Russie.


MOMENT FORT: les accrochages du premier virage


TOP/FLOP: Kvyat/Bottas


HISTOIRE: en 2007, les débuts d'Hamilton étaient prometteurs. Cette petite erreur (VIDEO) lui a sûrement coûté le titre, dès sa première saison en Formule 1.


Credits photo: fr.motorsport.com




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