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GP d'Espagne

Les pilotes espagnols n'auront pas brillé aujourd'hui. Le roi d'Espagne est bel et bien un Allemand: N. Rosberg fête, après sa première pole position, sa première victoire de la saison.

La grille de départ présentait des similitudes: 7 des 10 lignes étaient occupées par des coéquipiers.

A l'extinction des feux sur le circuit de Catalunya, Hamilton a perdu le bénéfice de la seconde place, au profit de Vettel, laissant Rosberg s'envoler vers la victoire.

Les Toro Rosso se sont fait doubler à plusieurs reprises, comme lors de la bataille au 7e tour entre M. Verstappen et P. Maldonado, ou encore au 23e avec D. Kvyat. C. Sainz et son coéquipier ont fait des écarts de trajectoire très limites durant les dépassements, ces pilotes étant habitués aux techniques de pilotages d'autres catégories de course automobile comme la F3 et la Formule Renault.

On s'est aperçu après plusieurs boucles que l'aileron arrière de Maldonado était endommagé, après s'être légèrement frictionné avec le Français R. Grosjean: un pan de celui-ci est resté accroché, déstabilisant l'aérodynamisme de la monoplace, jusqu'à son arrêt au stand, où celui-ci a été arraché par un mécano. Le système D s'avère toujours utile en F1. Malheureusement, le Vénézuélien n'en montrera pas les performances réelles, abandonnant au 47e tour.

Tandis qu'à la radio on annonce à V. Bottas un ''plan C'', Hamilton a manqué l'undercut, souhaité par la stratégie des arrêts au puits, contre Vettel.

F. Alonso, devant son public, a bien failli faucher un mécanicien de son écurie. Il a finalement arrêter sa course au 26e tour sur problème de frein.

Alors que les top teams sont parvenues à effectuer des arrêts en-dessous des trois secondes aisément, les autres ont rencontré divers soucis et erreurs qui ont rallongé grandement la durée des arrêts, bien qu'Hamilton en ait été aussi une des victimes.

Force India, McLaren, Sauber et Marussia ont fini hors des points, étant calmes tout au long de l'epreuve.

Grosjean s'est hissé à la 8e place, après avoir eu, lui, la frayeur de bousculer un de ses mécanos au 41e tour: nouvelle bourde à son palmarès. Il a néanmoins dépassé de façon correcte D. Kvyat quelques boucles après, le Russe marquant le point de la dixième position.

D. Ricciardo décroche la 7e place, après s'être qualifié 10e samedi.

V. Bottas et F. Massa font respectivement 4e et 6e, ce qui est bon pour Williams qui maintient sa 4e place au classement constructeur.

La fin de l'epreuve a été animée par l'obtention de la seconde place par Hamilton, la remontée des Finlandais, qui se sont contentés de la même position durant toute la course, et la friction dans les derniers instants du GP entre C. Sainz et D. Kvyat, qui ont gardé leur propre place également.

Ce fut un GP très calme, et presque décevant. On espère que Monaco saura nous tenir davantage en haleine, et tenir ses promesses comme chaque année.

Pour le moment, L. Hamilton tient bien son rôle de champion du monde en titre, mais il reste à savoir si l'Allemand Nico Rosberg saura, après être devenu Roi d'Espagne, obtenir lui aussi un titre: celui de Prince de Monaco.

PODIUM: Rosberg - Hamilton - Vettel

CLASSEMENT PILOTES: Hamilton 111 - Rosberg 91 - Vettel 80 - Räikkönen 52

CLASSEMENT CONSTRUCTEURS: Mercedes 202 - Ferrari 132 - Williams 81 - Red Bull 30

A RETENIR: GP très peu mouvementé - Stratégie au RDV - Nombreuses difficultés au stand - 1e victoire de Rosberg - 2 abandons - 4e abandon sur 5 courses pour Maldonado

MES TOPS: Rosberg - Les Finlandais

MES FLOPS: Sauber - McLaren - Maldonado - Verstappen

Crédits photos fr.motorsport.com


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